Pour plusieurs raisons, l’ensemble des copropriétaires peut vouloir changer de syndic. C’est notamment le cas lorsqu’il n’est pas pleinement satisfait des prestations de ce gestionnaire. Cela peut être dû à une mauvaise gestion ou à des honoraires trop élevés par rapport aux services proposés. Pour changer de syndic, les copropriétaires doivent réaliser un certain nombre de démarches. Dans cette démarche, plusieurs erreurs doivent également être évitées. Pour les découvrir, suivez le guide.
Manquer de discrétion sur son projet
Lorsqu’on a comme projet de changer de syndic, il est important de rester le plus discret possible pour que le syndic en place ne puisse pas en avoir connaissance. Il faut savoir que si celui-ci est au courant du projet, il peut être tenté de convoquer rapidement une assemblée générale pour empêcher le porteur du projet de pouvoir respecter les délais nécessaires pour l’inscription du changement de syndic à l’ordre du jour.
Dans ce cas, il faudra attendre un an de plus pour inscrire au programme de la réunion de l’assemblée générale l’éventuel changement de syndic. À noter que cette inscription est une obligation à laquelle doivent se soumettre tous copropriétaires qui veulent porter un projet devant l’assemblée générale. Pour avoir de plus amples informations sur le sujet, un petit détour sur le site https://syncura.be/fr est de mise.
S’y prendre au dernier moment
Un projet de changement de syndic doit être anticipé pour que l’opération puisse se dérouler normalement. Il est entre autres conseillé de s’y préparer au moins 6 mois avant la tenue de la prochaine assemblée générale des copropriétaires. Cela permet notamment de respecter les délais nécessaires pour l’inscription du projet à l’ordre du jour de la réunion. Il faut savoir que c’est une condition sine qua non quant à la légalité de la procédure.
En outre, ce temps permettra aux copropriétaires de rencontrer et d’en apprendre davantage sur les prestations et les honoraires des syndics qui seront mis en concurrence. Cela permet de ne retenir que les contrats de syndics qui se rapprochent le plus des besoins de la copropriété. En pratique, le syndicat des copropriétaires retient au maximum deux ou trois contrats de syndics concurrents à l’ordre du jour.
Se séparer de son syndic actuel pour de mauvaises raisons
Étant donné que le changement de syndic implique des conséquences au niveau de la copropriété, il est important de bien réfléchir sur les raisons qui vous poussent à procéder à une telle opération. Parmi les principales raisons qui justifient le changement de syndic, on peut notamment citer le manque de réactivité du gestionnaire quant aux problèmes qui lui sont signalés par les copropriétaires. Il en est ainsi notamment du fait que :
- Les résolutions prises en assemblée générale ne sont pas exécutées
- Le syndic ne convoque pas une AG dans un délai de 6 mois après la clôture des comptes de la copropriété
- Le gestionnaire n’effectue aucune descente dans la copropriété malgré ces engagements
- Qu’il ne procède pas à une déclaration des sinistres dans la copropriété au sein de l’assureur de l’immeuble…
